Les 9 et 10 avril, l’équipe s’est retrouvée presque au complet en Ariège pour deux jours d’escalade
artificielle. Joseph et Chloé nous ont accueillis pour le week end à Saurat, avec plein de belles
attentions.
Samedi c’est sur la falaise de Rioufret (la rivière froide), à Orlu, que nous nous essayons à
l’escalade sur crochet goutte d’eau. Il pleut, il pleut, il fait froid, ….nous vivons pleinement cette
thématique goutte d’eau, à l’abri des avancées de toit.
Alors que des forts grimpeurs locaux se chauffent dans les voies en 7, nous profitons de leur corde
et posons d’autres moulinettes dans des voies pas trop humides si possible.
Il est rassurant de grimper en mouli-tête (comme si tu étais en tête mais avec un corde qui t’assure
par au dessus) alors que nous testons les différentes formes de crochet.
Crochet fifi au baudrier, doubles pédales reliées aux longes réglables, nous nous hissons poc à poc
si tant est que le crochet a été bien posé, bien choisi et que nous maintenons la tension par la pédale
sans tirer à l’horizontal.
Bien sûr il y a quelques décrochages, plus ou moins impressionnants, attention de ne pas se prendre
le crochet dans les yeux. On apprend alors à mieux observer le caillou et le crochet (sa largeur de
dent, son ouverture, ses points d’appui). La progression est lente, l’assureuse prend son thé en
patience ;)
Les heures passent et les tradeuses ne désespèrent pas malgré une météo toujours aussi
Couseranaise. C’est finalement à 21h que nous rentrons au bercail, et discutons du programme du
lendemain.
Malgré une météo radieuse, nous mettons de côté l’idée des grandes voies à Sinsat, certaines filles
en ont déjà fait pas mal et on se dit qu’il serait bon de peaufiner la technique de pose de coinceurs.
Nous partons pour le secteur MontCalm à Auzat. Des lignes avec de belles fissures nous permettent
de continuer de progresser en escalade artificielle mais cette fois ci sur coinceur. Se longer et se
hisser sur son coinceur permet de prendre confiance dans sa pose.
Un petit atelier pitonnage et coin de bois est aussi proposé, histoire de comprendre «@l’escalade
historique@». De la même manière, les différentes formes, longueurs et largeurs de piton permettent
de s’adapter à pas mal de situations. L’utilisation des coins en bois permet d’équiper des fissures
larges, voire même très larges avec un système de coincement de deux coins. La force de frappe du
marteau fait parfois bouger les blocs, on se dit alors qu’il vaut mieux aller taper ailleurs.
L’objectif de ces 2 journées semble atteint, nous avons grandement pris confiance dans la pose des
cablés et coinceurs, un peu dans la pose des crochets goutte d’eau qui restent impressionnants. En
tout cas nous avons plus de cartes en main pour se sortir d’un pas compliqué dans une voie. Les
longueurs avec passages notés A0 (sur ancrage) ou A1 (sur point que l’on pose soi même) nous
feront moins peur à l’avenir !
Par Virginie Ponchon pour les Tradeuses
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